En 1988, un nouveau PDG est nommé à la tête de la SFP, Philippe Guilhaume. Il a magistralement passé son "grand oral" au CSA, fascinant tout le monde par son éloquence et sa connaissance des dossiers.
Dès son arrivée, il restructure profondément la société. Dans le cadre de cette réorganisation complète, je suis nommé administrateur des studios de Bry-sur-Marne et de la fabrication film.
- L’entrée des studios de la SFP à Bry-sur-Marne
C’est une grosse promotion. Je deviens "cadre de direction". Je constitue un binôme avec le directeur, Jacques Salvage. Mais je souffre un peu de l’éloignement de Paris. Quand Jacques Salvage quitte ses fonctions pour diriger la vidéo aux jeux olympiques d’Alberville, Philippe Guilhaume me pressent pour le remplacer. Mais diriger 400 personnes, dans un domaine que je connais mal - le film - et avec une direction qui est loin, cela ne me tente guère. Je suis hanté par le Principe de Peter et je refuse cette promotion.
- Vue aérienne des studios de la SFP à Bry-sur-Marne
Ce refus m’interpelle. Si je ne veux pas de ce poste, quel est mon avenir à la SFP ? Et d’ailleurs, la SFP a-t-elle un avenir ? Je ressens le besoin de passer dans le privé. L’occasion se présente d’entrer à F. Productions, une société de production de documentaires dirigée par Pascal Bensoussan. Je démissionne donc de la SFP en octobre 1989.